5000 Lettres

No d'inventaire Année Date de classement De/A Correspondant-e (Nom Prénom Dates) Nombre de scan(s)
4919 1737 14.02.1737 de Pictet François II (1691-1742) 2
4935 1737 29.04.1737 de Appia Cyprien (1680/1682-1744) 2
4920 1737 17.02.1737 de Erlach Hieronymus von (1667-1748) 3
4921 1737 20.02.1737 de Escher Hans Kaspar II (1678-1762) 3
4922 1737 21.02.1737 de Gruner David (~1686-1764) 3
4923 1737 23.02.1737 de Escher Hans Kaspar II (1678-1762) 2
4924 1737 27.02.1737 Ă  Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)
4925 1737 01.03.1737 de Barnaud Barthélemy (1692-1747) 2
4926 1737 02.03.1737 de Ostervald Jean-Frédéric I (1663-1747) 2
4927 1737 03.03.1737 de Appia Cyprien (1680/1682-1744) 2
4912 1737 08.01.1737 de Du Plan de Ribot du Cayla Benjamin (1688-1763) 2
4928 1737 05.03.1737 Ă  Escher Hans Kaspar II (1678-1762)
4913 1737 08.01.1737 de Eyraud Paul (dit Hérault) (1670-1743) 2
4929 1737 19.03.1737 de Du Plan de Ribot du Cayla Benjamin (1688-1763) 2
4914 1737 08.01.1737 Ă  Escher Hans Kaspar II (1678-1762)
4930 1737 29.03.1737 de Jahier Jean (1676-1750) 2
4915 1737 18.01.1737 de Ostervald Jean-Frédéric I (1663-1747) 2
4931 1737 30.03.1737 de Donadoni Anton Maria (~1715-?) 3
4916 1737 22.01.1737 Ă  Schaub Lukas (1690-1758) 2
4932 1737 12.04.1737 Ă  Crousaz Jean-Pierre de (1663-1750)

Lettre 3347 de Jean-Alphonse Turrettini Ă  Christoph Steiger

[Genève] av.31.12.1723 [s.d.]

Quoiq. je me

JA est navré d'importuner encore son correspondant à propos d'une matière tellement rebattue mais le moment de la décision sur le fait de la Formula approche. Il comprendrait l'attitude des ecclésiastiques s'il s'agissait de changer de sentiments ou d'imposer à ceux-ci le moindre joug. En réalité, il ne s'agit que de ne pas condamner des sentiments reçus chez la plupart des protestants, des sentiments partagés par les réformateurs, comme cela apparaît clairement, des sentiments que la ...

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[Genève] av.31.12.1723 [s.d.]


Minute autographe. Inédite. (F)
Bibliothèque de Genève, Ms fr 481 (f.247-248)


Quoiq. je me


JA est navré d'importuner encore son correspondant à propos d'une matière tellement rebattue mais le moment de la décision sur le fait de la Formula approche. Il comprendrait l'attitude des ecclésiastiques s'il s'agissait de changer de sentiments ou d'imposer à ceux-ci le moindre joug. En réalité, il ne s'agit que de ne pas condamner des sentiments reçus chez la plupart des protestants, des sentiments partagés par les réformateurs, comme cela apparaît clairement, des sentiments que la Formula elle-même ne considère pas comme essentiels, comme cela se comprend par la préface où elle nomme très-chers frères ceux qui les soutiennent. Les louables Cantons eux-mêmes ne ragardent pas ces sentiments comme essentiels ainsi qu'ils le disent dans la "Réponse" [1722] à la première lettre [1722] du roi d'Angleterre [George I]. Il faut que ceux qui soutiennent que la Formula ne constitue pas un obstacle à la réunion des protestants, reviennent de cette pensée. Croient-ils mieux connaître cela que les princes eux-mêmes qui sont à la tête de leurs peuples ou que les docteurs luthériens? Il est en effet à craindre – et JA espère que son correspondant lui pardonnera de dire cela – que tant que la Formula et le Serment subsisteront dans les terres de LL.EE., il y aura toujours des troubles. JA sait bien qu'il y a eu des adoucissements grâce aux explications qu'on en a donné. Mais ces explications ne sont pas toujours conformes au texte; outre cela, on les donnera tantôt d'une manière tantôt d'une autre et cela sera le début de nouveaux troubles, d'autant plus que les difficultés contre ces dogmes sont sensibles. En 1675 cela aurait été mieux si on s'en était tenu à la Confession helvétique, plus que suffisante pour conserver la pureté de la doctrine, et si on avait ordonné le silence sur les autres questions. Si on continuait dans la voie de la douceur chrétienne, on obtiendrait la paix, on ferait plaisir aux princes qui sont les amis les plus fidèles de la Suisse et on n'entraverait pas la réunion des protestants. L'écrit de [Johann Rudolf] Salchli [Stricturæ] a été vu d'un mauvais œil dans les Cours protestantes; on le considère comme une réfutation des lettres princières, même si l'auteur feint de réfuter d'autres personnes. On est aussi surpris qu'il veuille faire passer la question du Consensus pour essentielle pour la foi, contre ce que dit la préface de la Formula et contre l'opinion des Églises. On s'étonne également qu'il donne l'exemple de la Formule de concorde des luthériens, qui a suscité de vives réactions de la part des réformés lors de son adoption, et qui est aujourd'hui rejeté par une grande partie des luthériens, de sorte que cet exemple paraît plutôt odieux. Il apprend enfin, de bonne source, que les autorités de Zurich seraient disposées à s'adoucir sans les sollicitations des ecclésiastiques.

Adresse

[Berne (?)]

Commentaire

Le contenu de la lettre indique clairement que la lettre s'adresse à une autorité bernoise, d'où l'hypothèse qu'il s'agisse de Steiger à cause des idées modérées que JA prête à son correspondant et du fait qu'il s'adresse à lui en français.


Lieux

Émission

Genève

Réception

Berne

Conservation

Genève


Cités dans la lettre

Ouvrages

Concordia : pia et unanimi consensu repetita confessio fidei & doctrinæ electorum, principum et ordinum imperii, atque eorundem theologorum, qui Augustanam confessionem amplectuntur , cui ex sacra scriptura, unica illa veritatis norma et regula, quorundam articulorum, qui post D. Martini Lutheri felicem ex hac vita exitum, in controversiam venerunt, solida accessit Declaratio Confessio et expositio simplex orthodoxæ fidei, & dogmatum catholicorum synceræ religionis christianæ Formula Consensus Ecclesiarum Helveticarum Reformatarum circa doctrinam de gratia universali et connexa aliaque nonnulla capita Stricturæ et observationes in [...] Christophori Matthæi Pfaffii, [...] dissertationem historico-theologicam, de formula Consensus Helvetica [«Réponse à Sa Majesté Britannique», Zurich, 09.1722] dans [Barthélemy Barnaud], Mémoires pour servir à l'histoire des troubles arrivés en Suisse à l'occasion du Consensus «Aux Illustres et Magnifiques Seigneurs, les Bourguemaîtres, Avoyers, Landmans, & Conseillers, des Cantons Evangeliques de Suisse, Zurich, Berne, Glaris, Bâle, Schaffouse, Appenzel, St Gall, & Bienne, Nos très-chers Amis» [Datée de St James, ce 10 avril 1722] dans [Barthélemy Barnaud], Mémoires pour servir à l'histoire des troubles arrivés en Suisse, à l'occasion du Consensus « Formulaire du Serment d'association, que prêtent tous ceux qui sont admis au St Ministère, comme aussi les professeurs et regens d'école dans les villes du Pays de Vaud » dans [Barthélemy Barnaud], Mémoires pour servir à l'Histoire des troubles arrivés en Suisse, à l'occasion du Consensus ➤ Lister (7)

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